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Le Chant de la Terre, comme la Sixième symphonie, fait partie de ces œuvres de Mahler dont l’interprétation est parfois exagérément lugubre, sombre et sans issue. Nous avons tous en tête l’interprétation historique et poignante de Kathleen Ferrier, pour ne citer qu’elle ; mais cette œuvre offre bien d’autres facettes, que Kazuki Yamada a su mettre en avant dans une version marquée par la lumière, l’amour et la gratitude. Les six lieder, idéalement caractérisés et contrastés, ont ainsi défini un chemin, un voyage, que chacun a pu suivre jusqu’au somptueux Abschied. L’un des points marquants de l’interprétation du chef japonais aura été son utilisation du silence : pianissimi imperceptibles, subtile extinction des notes, le chef a créé un jeu d’ombre et lumière permanent, particulièrement harmonieux. Un travail remarquable, permis par un orchestre attentif et précis, et par un public respectueux.



